Après Seattle-Portland, dans le Nord Ouest du pays, nous prenons le train sur la côte Est, entre la capitale et New York.
Sur le site Internet d’Amtrak, la compagnie ferroviaire américaine, on peut suivre les trains en temps réel. On dénombre une cinquantaine de convois en train de rouler sur le corridor Est, entre Boston, New York et Washington, une vingtaine en Californie, quinze autour de Chicago et environ 25 trains dans toute le reste du pays… On n’a pas vraiment la densité du trafic Lausanne-Genève.!
Nous prenons un train « Acelo », une rame construite par Bombardier et Alstom au début des années 2000, et aptes à la grande vitesse, à 240 km/h. Seul un tronçon de 60 kilomètres permet cette vitesse, les USA n’étant pas vraiment le pays de la grande vitesse ferroviaire…

La gare Washington est un imposant bâtiment, pas très loin du Capitole. Comme à Portland, un immense hall à peu près vide accueille les voyageurs avant qu’ils ne se dirigent vers les galeries commerciales et les portes d’entrée sur les quais.






Le trajet, avec ce train rapide, dure 3 heures. L’intérieur, avec ses aménagements beiges et gris, est d’un design plutôt ancien. Mais si les sièges sont plutôt confortables, le confort de roulement est assez relatif, ça bouge beaucoup.

La voiture restaurant sert des pintes de café, pendant que notre convoi approche New York.
Le contrôleur passe et vérifie nos billets électroniques à l’aide de son téléphone portable. Il place ensuite un petit billet sur notre siège, indiquant que le contrôle a été effectué. Le convoi arrive à l’heure en gare de Pennsylvania, dans des quais souterrains et plutôt étroits. Deux escaliers roulants plus loin, nous voici en plein centre de New York, sans avoir dû passer cinq portails de contrôle et de sécurité, sans avoir dû se présenter une ou deux heures à l’avance à l’aéroport et sans avoir dû faire une heure de trajet pour s’y rendre. Donc aux USA aussi, le train, c’est bien.

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