Hikari est un mot japonais qui signifie « lumière ». C’est aussi le nom d’un train à grande vitesse au Japon. En France, c’est le nom d’un éditeur, basé à Lille, qui publie des livres qui sortent de l’ordinaire. Ses « Portraits de Villes », qui donnent la parole aux habitants d’une cité, permettent d’aborder les capitales sous un oeil différent. J’en reparlerai dans un prochain article.
« J’aime le nattô », je l’ai découvert au hasard d’une visite au stand de l’éditeur au Salon du livre de Paris il y a deux ans. Il s’agit d’un récit graphique de Julie Blanchin Fujita, une Française partie un matin vivre à Tokyo. C’est son expérience qu’elle nous décrit dans ce très beau livre, avec force détails sur les spécialités japonaises. Les spécialités culinaires, bien sûr, comme, justement le nattô, un plat à base de haricots fermentés qu’on prend au petit-déjeuner, ainsi que d’autres plats typiques, qui sont énumérés et dessinés dans l’ouvrage. On y trouve aussi des descriptions des différents appartements dans lesquels l’auteure a vécu, les tatamis, les bains, les transports publics, les Japonais…
Le livre a la particularité d’être bilingue, puisque tous les commentaires qui agrémentent les dessins sont en français et en japonais. Qui a traduit les textes français en japonais? En lisant le livre jusqu’à la fin, vous le saurez…