Le festival de BD en train: dans le TGV pour Angoulême

Gare Montaparnasse, il ne faut pas se tromper. Deux TGV couleur turquoise se partagent le quai. A droite, Quimper, à gauche Angoulême, puis Bordeaux et Toulouse. C’est un TGV « Ouigo », l’offre à bas prix de la SNCF, qui cherche, avec des tarifs à une vingtaine d’euros, à concurrencer les cars.
Dans notre voiture, la répartition des sièges est particulière : chaque rangée se compose de trois sièges, du couloir, puis d’un siège isolé. Si l’on tombe sur les sièges à trois, c’est assez serré, genre Easyjet. Mais, en payant quatre euros de plus, on réserve la place isolée et on a un siège de quasi 1ere classe…

Le train est bien rempli, probablement presque complet. A 20 euros le billet, il est préférable pour le transporteur que le taux de remplissage s’approche des 100 pour cent. Le TGV prend de la vitesse, les passagers s’occupent. Une nonne regarde le paysage. Juste à côté de nous, une jeune femme sort son cahier et commence un magnifique dessin. Deux rangs plus loin, un jeune homme dessine également, tandis qu’un autre lit une BD. Nous sommes dans le train pour Angoulême et le festival de la BD vient de débuter !

La gare d’Angoulême, avec Lucien, le célèbre personnage de Margerin.

Cette année semble être celle des records d’affluence. Près de 200´000 amateurs auront fait le déplacement pour découvrir les nombreuses expositions (l’appli dédiée indiquait même des temps d’attente jusqu’à une heure pour certaines d’entre elles), ou assister aux conférences et autres séances de dédicaces.
De la BD, il y en a pour tous les goûts. Pour les amatrices ou amateurs de romans graphiques, de BD d’aventure ou encore de mangas. On y fait la queue (parfois longtemps) pour une dédicace et un petit moment de discussion avec les autrices et les auteurs. Certaines dédicaces se font sur tirage au sort, tandis que d’autres auteurs mois réputés attendent désespérément un amateur… Difficile de ne pas sortir du festival avec quelques trouvailles et dédicaces personnelles…

Bordeaux n’est pas loin

A moins de réserver très tôt, il n’est pas facile de trouver un hébergement à un prix correct à Angoulême durant le festival. L’alternative pratique (30 minutes en train), c’est Bordeaux. Ville qui bien évidemment mérite qu’on s’y arrête au minimum quelques heures.

S’il fallait retenir un expériece, pourquoi pas celle-ci: le Bassin des Lumières. Il s’agit d’une ancienne base de sous-marins construite par l’armée allemande durant la seconde guerre mondiale. Pas moins de 600’000 mètres cubes de béton. Le bâtiment, plutôt solide a été ensuite utilisé notamment comme entrepôt, puis comme lieu culturel. En 2020, la base sombre est envahie par les lumières et les projections artistiques. Les spectacles son et lumières sont époustouflants:

Le Bassin des Lumières à Bordeaux

L’offre en restaurants est bien évidemment plus étoffée, voici deux excellentes propositions de cuisine japonaise ou sarde :

Fufu Ramen : un restaurant japonais tout en longueur, avec comptoir et vue sur la cuisine et la fabrication des ramens et autres spécialités japonaises. Les ramens sont délicieux, les nouilles également et les prix corrects. Le premier restaurant est nė à Bordeaux, d’autres ont suivi en France.

Elio’s: un restaurant de cuisine sarde. On y trouve bien évidemment des pâtes, mais les recettes sont originales, raffinées et délicieuses. Leur tiramisu, d’une incroxyble légéreté, est un régal.

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