En avion…

L’Oregon et les USA, depuis la Suisse, en train et en bateau, c’est un peu compliqué et il faut beaucoup de temps et d’argent. Pour cet été 2022, marqué par des aéroports saturés, des bagages perdus et des retards en série, nous avons tenté de mettre le maximum de chances de notre côté en volant avec Iceland Air, compagnie qui propose, avec une escale rapide à Reykjavik, des relations intéressantes avec l’ouest des Etats-Unis. Les plus et les moins du voyage:

Incontestablement, le plus, c’est l’escale à Reykjavik. Pas plus d’une heure pour changer d’avion, les trajets à pied sont courts, le contrôle des passeports quasi immédiat. A l’aller comme au retour, nos valises nous ont suivis. L’autre plus, pour autant que l’on fasse partie des chanceux qui ont pu réserver une ou deux places côté hublot, c’est la vue. Sur le Groenland et les paysages du Nord du Canada notamment.

Les moins, si l’on met de côté le bruit des moteurs ou l’absence de vue pour ceux qui n’ont pas de hublot: pas de repas compris dans le prix du billet. Même pour un vol transatlantique de plus de 7 heures il faut le commander (et le payer) à l’avance. Des sièges peu confortables et peu d’espaces pour bouger.
Au retour pour différentes raisons, la famille rentrait sur 3 vols et itinéraires différents. Il était impossible, statistiquement que tout fonctionne bien. Pour l’une d’entre nous, le « service » commença avant l’embarquement avec des annonces enjoignant les voyageurs à enregistrer leurs bagages en cabine tout de suite, « sinon nous partirons en retard en vous raterez vos correspondances à Reykjavik ». Sympathique mot de bienvenue. Durant le même vol, pas de possibilité d’avoir une seconde fois de l’eau car « désolé nous n’avons plus de gobelets ». L’un des autres vols au départ sera simplement annulé: « Plane is broken, come back tomorrow ». En fait non, un autre itinéraire est proposé par sms par l’ordinateur de la compagnie, avec deux escales, trois heures à Chicago et six heures à New York, et au total 18 heures de retard sur l’itinéraire prévu. L’employé griffonnera de manière à peu près illisible le nouvel itinéraire sur un bout de papier et lorsque vous demandez une précision, il vous dira de partir car d’autres attendent. Compter environ une vingtaine de minutes de temps pour trouver la page des demandes d’indemnisation sur le site Internet de la compagnie. Il est encore trop tôt, dix jours après pour déterminer le temps de réponse de celle-ci…

Personnellement j’ai eu davantage de chance que d’autres membres de ma famille, vols arrivé à l’heure, escale rapide et efficace, contribution de la compagnie à mon régime grâce à l’absence de repas (même si l’on demande un Coca, ils nous offrent une demi-canette), bref, vu les circonstances, le rêve. Jusqu’au moment où, arrivé à l’aéroport de Genève, et tout heureux de voir ma valise sortir de l’avion sur le tapis roulant de la soute à bagages, je vois l’employé la saisir, et la jeter avec force à l’envers, les roulettes en l’air, sur le charriot à bagages où elle a atterri tant bien que mal. Décidément…

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